ENTREPRENEURIAT JEUNE AU CAMEROUN :L’APPORT DES START-UPS
LOIN D’ETRE UN EFFET DE MODE, LES START-UPS PARTICIPENT A L’ECLOSION D’UNE NOUVELLE CLASSE D’ENTREPRENEURS DANS UN MONDE OU LE CHOMAGE EST AMBIANT. MAIS A QUELLE PROPORTION AU CAMEROUN ?
On en entend parler à tous les coins, des fois même sans savoir de quoi il en retourne. Avant de voir de quel en serait l’apport ce mode d’investissement au niveau local et qui peut ou a pu en bénéficier, il nous a paru important de revenir sur certains préalables.
Ainsi, une Start-up est une jeune entreprise innovante dans le secteur des nouvelles technologies. Beaucoup de ces entreprises évoluent aujourd’hui dans le secteur des nouvelles technologies de l’information et de la communication sur internet.

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D’un point de vue étymologique, le mot « start-up » est décomposé en deux : « start«, pour le démarrage d’une nouvelle entreprise et « up » pour la phase d’accélération de l’entreprise. La start-up est bien plus qu’une entreprise, c’est un véritable état d’esprit : Une équipe partageant des valeurs et réunie pour poursuivre un projet commun innovant.
Si les start-ups constituent une catégorie d’entreprises bien particulière dans l’univers professionnel, et à plusieurs niveaux, ils présentent néanmoins des risques. En effet, un projet de création d’une start-up est plus risqué qu’un projet plus classique. En plus du risque propre à la création d’une entreprise, l’entreprise doit également faire face au risque lié à l’innovation. Car une start-up, structure agile, doit avoir la capacité à s’adapter très rapidement à son environnement puis à ses évolutions. Dans cette catégorie, il faut aussi tenir compte de ce qu’une start-up est temporaire. Le projet peut échouer, et donc disparaître, ou réussir puis devenir une entreprise classique lorsque son modèle est trouvé et cesse d’évoluer. La start-up demande aussi des investissements importants en phase de démarrage.
Mais malgré ce que l’on pourrait alors considérer comme obstacle, l’apport des start-ups reste indéniable. Des exemples pour l’étayer sont légions, surtout dans le secteur commercial. Mais cet apport le sera davantage si l’orientation pouvait être faite en direction du secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique dont on sait qu’il pourrait absorber encore plus les jeunes en quête d’occupation.
Martin Paul Akono